La ferme Vermeiren, à Bousval, du producteur au consomateur


La ferme Vermeiren, à Bousval, c’est aussi un magasin

Marie-Jeanne Vermeiren-Lories estime important de faire revenir les consommateurs à la ferme Et pas seulement, comme chez elle, à l’époque des fraises !

A deux pas du centre de Bousval (Genappe), dans la rue Haute, la ferme Vermeiren est un exemple de diversification. Les groupes scolaires s’y rendent pour participer à des activités pédagogiques, les particuliers peuvent y acheter directement du beurre ou du fromage et une salle peut même être louée pour organiser des réceptions. Rencontre avec Marie-Jeanne Vermeiren-Lories, qui officie (notamment) derrière le comptoir du magasin.

Que pensez-vous des mesures annoncées par la Province ?
C’est intéressant pour nous : il est important que les consommateurs connaissent mieux ce qui se passe à la ferme et inciter les gens à venir nous voir est toujours bon. Beaucoup découvrent que nous vendons certains produits à l’occasion d’événements qui ouvrent la ferme au public, alors qu’ils habitent au village, voire juste à côté.

Vous avez pourtant une solide réputation…
Oui, mais pour certaines spécialités, comme les fraises. Alors, à la bonne saison, effectivement, il y a beaucoup de monde. Quand il fait bon, les gens pensent à venir à la ferme, mais une fois que la rentrée arrive, les clients sont plus rares. Cela reprend en fin d’année, parce que nos gâteaux glacés sont bien connus…

Vous ne vendez pas que des glaces et des fraises…
Non, notre magasin propose de nombreux produits. Nous avons commencé par la vente directe du beurre et du fromage. Puis sont venus les yaourts, les matons, les glaces… Entre avril et septembre, le magasin est quasi ouvert en continu. Certains clients viennent même le dimanche après-midi ! En basse saison, nous avons des horaires plus réduits.

Il y a un bon moment pour venir faire ses courses à la ferme ?
Pour des produits tout frais, il vaut mieux venir le vendredi matin ou le samedi. Mais le message ne passe pas toujours. Le public est habitué aux grands magasins et aux produits contenant des conservateurs qui sont disponibles tout le temps.

Se diversifier, vendre directement, c’est important ?
C’est essentiel dans le contexte actuel. On ne peut plus agrandir nos fermes et les prix diminuent sans cesse. Il faut donc proposer des nouveautés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire