LA BIOMETHANISATION à Genappe ?

Bonjour, suite au reportage de TVcom, voici une information concernant la biométhanisation, nous préparons quelques informations sur le sujet dans le cadre de la table ronde (en janvier) avec les acteurs concernés à Genappe plus d'informations dans les prochains jours.

A tout bientôt, Mitsch Jean-François

projet pilote http://www.surizee.be

Le produit sortant après biométhanisation se présente sous forme d’un liquide lourd, sirupeux. Ce mélange contient en fait 10% de matière sèche. Une particularité non négligeable : il est désodorisé, c’est-à-dire qu’il a perdu cette odeur typique qui est celle du fumier lorsqu’il se présente sous sa forme traditionnelle.

LA BIOMETHANISATION

Bio-Méthanisation (Wikipedia)

http://environnement.wallonie.be/education/compost/alternativescompostage.htm

Contrairement au compostage, la technique de la biométhanisation est basée sur la dégradation de la matière organique en absence d'oxygène, d'air (en anaérobiose). Le processus de réactions biologiques aboutit à la formation d'un mélange gazeux combustible appelé "biogaz", d'un résidu organique appelé "digestat" et d'un résidu liquide. L'ensemble du processus est développé dans des cuves hermétiques à l'air appelées "digesteurs".

La biométhanisation est une alternative intéressante au compostage, particulièrement adaptée au traitement des déchets fermentescibles à forte teneur en eau, voire même liquides. Ces déchets se traitent en effet difficilement par compostage car trop humides et trop pauvres en matières structurantes. Les déchets pouvant être traités par biométhanisation ne concernent pas tous la consommation des ménages.

Cette technique permet de traiter :

  • Tous les déchets ménagers et les déchets de jardin ;
  • Les déchets de restauration collective ;
  • Les fruits et légumes de retrait ;
  • Les déchets de marchés ;
  • Les déchets liquides ou très humides de l'agro-alimentaire ;
  • Les boues de fosses septiques ;
  • Les boues de stations d'épuration ;
  • Les déchets organiques agricoles et d'élevages humides (lisiers de porcs, …) ;

Comme tout procédé industriel, la biométhanisation implique des investissements et des coûts de fonctionnement. Par certains aspects elle peut également engendrer des coûts environnementaux.

Les avantages sont :

  1. La production de biogaz composé de 50 à 70% de méthane, qui, une fois épuré peut être utilisé comme source d'énergie ;
  2. La production de digestats qui peuvent être utilisés comme engrais pour l'agriculture ;
  3. Une durée de processus plus courte que pour le compostage (un mois environ au lieu de six).

IECBW et Vivaqua, craintes de pollution des nappes

Le projet de porcherie industrielle à Vieux-Genappe refait surface, l'IECBW reste opposée.

La situation des nappes souterraines en Brabant wallon n'est pas mirifique. Aucun problème pour l'instant sur la quantité, mais la qualité s'est dégradée depuis 20 ans, nécessitant des traitements pour maintenir la pureté de l'eau qui arrive chez nous. Il y a cependant de l'espoir, notamment pour les nitrates dont le taux n'augmente plus dans nos eaux souterraines.

"Il y a même une tendance à la réduction , affirme Alain Gilis, le directeur de l'IECBW. Cela s'explique par les politiques menées au niveau régional et européen, pour changer les pratiques agricoles. L'évolution du matériel dont disposent les agriculteurs contribue aussi à des dosages plus fins, plus respectueux de l'environnement. Idem pour les herbicides : le monde agricole est sensibilisé, et cela amène des résultats. Nous allons dans la bonne direction."

Reste la menace de l'implantation des élevages industriels et du lisier. L'IECBW est directement concernée par le projet de Vieux-Genappe, où l'on prévoit l'élevage de 4 000 porcs.

On croyait le projet enterré en octobre, quand le demandeur a retiré son dossier au terme d'une enquête publique qui a mobilisé de nombreux opposants. Mais il a été réintroduit il y a quelques semaines, avec les mêmes capacités et le même fonctionnement.

Pour la première version du projet, l'IECBW et Vivaqua avaient fait part de leurs craintes de pollution des nappes, remettant un avis négatif. Il en sera de même pour la deuxième version. " J'ai assisté à la réunion publique , indique Alain Gilis. De notre point de vue, il n'y a aucun changement. L'agriculteur dira sans doute qu'il défend son activité. Mais les producteurs d'eau doivent aussi défendre la leur, d'autant que notre produit concerne tous les citoyens. En temps utiles, nous ferons donc à nouveau part de notre opposition."

vf http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=393059

Revoilà le projet de porcherie

Les porcs repointent à nouveau le bout de leur groin à Vieux-Genappe. Cinq semaines après l’abandon du précédent projet par ses auteurs, un nouvel avis est apparu mardi dans la presse toutes-boîtes. Il invite à une réunion de consultation préalable à l’étude d’incidences portant sur une demande de permis unique relatif à la construction et l’exploitation d’une porcherie à Vieux-Genappe (Le Soir de mercredi). Celle-ci se déroulera le 20 décembre à 18 h 30 à la salle de Loupoigne. En octobre 2006, une telle réunion, houleuse, s’était déjà tenue et avait précédé le dépôt d’une première demande de permis quelquesmois plus tard. Le 19 octobre dernier, à quelques heures à peine de la fin de l’enquête publique, on apprenait que le demandeur, Nelly Vandererven, la fille du propriétaire de la ferme Malplaquet, rue Vital Rousseau à Vieux-Genappe, retirait son projet. « Sans doute s’est-elle rendue compte qu’elle allait vers un refus », avançait alors le maïeur Gérard Couronné (MR), satisfait que cette décision soit intervenue après une ultime rencontre entre lui-même et le père de la demandeuse. Si riverains, opposants et bourgmestre se disaient soulagés à l’époque, ils restaient néanmoins conscients que le projet pouvait revenir sur la table. C’est ce qui semble bien être l’intention de Nelly Vandererven en organisant cette réunion. Le bourgmestre Gérard Couronné confirme de son côté qu’aucune demande n’a été déposée à la commune. Nous sommes donc bien à nouveau en tout début de procédure, celle-ci obligeant le demandeur à organiser une réunion d’information préalablement à l’étude d’incidences. Les nouveautés du projet bis ? En tout cas pas le nombre de porcs. Ceux-ci sont toujours prévus au nombre de 4.000. Contacté par téléphone,MarcVandererven n’a pas voulu entrer dans les détails, réservant cela pour le 20 décembre. Tout au plus a-t-il déclaré que le dossier était plus complet par rapport aux demandes et aux plaintes des derniers mois. « Nous avons notamment voulu répondre aux craintes de la compagnie des eaux Vivaqua que l’on a rencontrée personnellement. » Lesoir 29/11/07 VINCENT VANHAM

Nouvelle demande pour une porcherie industrielle - Genappe


Ceci n'est pas une blague !

"Invitation publique à la réunion de consultation préalable à l'
étude d'incidences portant sur une demande de permis unique relatif à la construction et l'exploitation d'une porcherie de 4000 porcs à l'engraissement sis Chemin du Petit Foriest, encore appelé chemin Pirot, à 1472 Vieux-Genappe.

le 20 décembre 2007 à 18H30 dans la salle de Loupoigne, rue du Centre, 30 à 1471 Loupoigne.

La réunion est organisée par le porteur de projet, Mademoiselle N. Vandererven, résidant rue Vital Rousseau, 8 à 1472 Vieux-Genappe.
Renseignement: Mademoiselle Vandererven
067/77 24 53

source l'Aclot: 26 novembre, page 7 et contact téléphonique avec le porteur de projet

D’autres communes sont confrontées aux mêmes problématiques:
http://porcheries-en-wallonie.blogspot.com/

Le projet qui fâche Bousval

Le 1er juin de cette année, la SA Sedis, basée à Ottignies, a introduit une demande de permis de bâtir pour deux immeubles à appartements. Les bâtiments devraient s'ériger avenue des Combattants, compter trois niveaux soit 12 mètres de hauteur, et contenir respectivement 15 et 12 logements avec des développements en façade de 31,53 et 26,55 m. Le site se trouve à proximité de la Carrosserie de Bousval, au milieu de maisons unifamiliales et de villas.

Les Bousvaliens ont réagi au projet et envoyé pétition et lettres d'opposition à la commune.

L'argumentation, assez classique en pareil cas, fait valoir que les habitants des blocs auront une vue totale sur les jardins des riverains et que le trafic automobile va augmenter à proximité de l'école communale, créant des problèmes de sécurité. Les opposants se posent également des questions sur la nécessité d'une station d'épuration efficace dont la construction n'est pas pour demain. Enfin, et c'est probablement la raison majeure, les Bousvaliens sont farouchement attachés au caractère rural de leur village. Ils craignent que la concrétisation d'un pareil projet ne soit une porte ouverte à d'autres réalisations du même genre. Cela répondrait ainsi au vieux rêve d'Alphonse Allais, prétendent-ils, lui qui au siècle dernier suggérait de construire les villes à la campagne.

Les autorités communales ont décidé d'organiser en décembre une réunion de concertation qui mettra demandeurs et opposants en présence. La date de cette réunion n'est pas encore fixée.

source actu24.be

Motion pour une filière porcine de qualite

Suite au projet (retiré) de porcherie industrielle à Vieux-Genappe, Vincent Girboux (CDH, opposition) a obtenu, mardi, des autres conseillers communaux l’approbation à l’unanimité d’une motion pour encourager une agriculture familiale et raisonnée et informer les agriculteurs sur la possibilité de valoriser une filière porcine de qualité. « Transmettez cette demande au ministre Lutgen », a cependant suggéré le bourgmestre Gérard Couronné (MR) en écho au député Écolo Marcel Cheron qui taxait le CDH de « redoutable tartufferie » (Le Soir du 20 octobre). Et M. Couronné d’ajouter : « Nous serons attentifs aux propositions que le ministre a annoncées pour les mois à venir.» lesoir (2 novembre)

Des porcs dans l'Espace. Wallon-nous ?

(dans le soir du 25/10)

Emoi dans le petit monde des opposants aux porcheries industrielles : le nom d’une société luxembourgeoise (Agriporcs) apparaît dans le très controversé dossier de création d’une porcherie à Vieux-Genappe (Brabant wallon). Agriporcs, domiciliée à Transinne (Libin), y est citée comme fournisseur en« bébés cochons » du futur centred’engraissement brabançon.(...)

Agriporcs a son siège social au Space Center. (les conchons dans l'espace)

Benoît Lutgen, Ministre wallon de l’Agriculture, 24 octobre 2007.
“Agriporcs” ? On trouve ce nom dans un dossier parvenu au cabinet le 8 juin 2007. A part ça, ça ne nous dit rien du tout. Ça jette le trouble sur la question de savoir “qui fait quoi ? ” dans ce projet. Ce que je constate par ailleurs c’est que j’ai confié une étude sur la filière à l’intercommunale Idélux. Or, elle est toujours au point mort. Cet épisode sur la domiciliation d’Agriporcs à Transinne confirme ce que j’ai déjà dit : dans ce dossier, Idélux met la charrue avant les boeufs.
C’est en tout cas une pratique très, très étonnante, presque malsaine ; elle porte atteinte à la crédibilité du projet. Je ne vais pas rester les bras ballants : dans les prochains mois je vais venir devant le gouvernement avec des propositions pour la filière en Wallonie. »

tout l'article dans lesoir.



porcherie de Gennape, dossier retiré

Le bourgmestre de Genappe, Gérard Couronné, a indiqué vendredi que le dossier de demande de permis pour l’installation d’une porcherie industrielle de 4.000 porcs avait été retiré par le demandeur au terme de l’enquête publique. Ce projet très controversé n’existe donc plus au stade actuel, même si rien n’interdit au demandeur de le modifier pour répondre à certaines remarques et de présenter un dossier modifié aux autorités communales, a-t-il précisé. Une réunion entre le bourgmestre de Genappe et le futur exploitant a eu lieu hier soir, et les avis négatifs de plusieurs organismes ont été présentés au demandeur du permis. Celui-ci a décidé, en cours de procédure, de retirer lui-même le dossier soumis à l’enquête publique.

vendredi 19.10.2007, 11:52 (lesoir)

Saturation en Flandre, speculation en Wallonie, Genappe décidera

Grogne unanime contre les porcs
PÉTITION DE 1.176 SIGNATURES, lettres en pagaille.
Braine-l’Alleud a dit non, Nivelles le fera. Genappe décidera.

L’enquête publique relative au projet de porcherie industrielle, chemin du Petit Foriest à Vieux-Genappe (Le Soir du 6 octobre), a mobilisé les opposants.

Elle a été clôturée mercredi. Le collège de Genappe remettra un avis préalable le 24 octobre. Cet avis sera transmis à la Région wallonne. Ses avis devront être rendus au plus tard le 31 décembre. Le collège devra alors prendre sa décision endéans les 30 jours.

En cas de refus, le demandeur disposera de 20 jours pour introduire un recours à la Région
La pétition mise sur l’internet a recueilli au moins 1.176 signatures. A Genappe, environ 1.500 personnes ont réagi. A Nivelles où le dépouillement était encore en cours en fin de journée, le service de l’Urbanisme a recueilli plus de 1.300 réclamations via des pétitions.

L’enquête publique avait lieu à Genappe mais aussi à Nivelles car Baulers se trouve à moins de 500 mètres du lieu d’implantation de la porcherie. Lillois (Braine- l’Alleud) est situé à plus de 500 mètres. Le collège de Brainel’Alleud a cependant réitéré, lundi, son avis négatif unanime de décembre 2006 (Le Soir d’hier). Le collège de Nivelles donnerait son avis le 22 octobre. Il est fort probable qu’il sera négatif.

Le Brabant wallon est une région de sables bruxelliens, reconnue sensible et vulnérable. Face aux risques de contamination des eaux de surface et souterraines, toutes les sociétés de distribution d’eau concernées ont émis un avis négatif non conditionné. La commune de Lasne a aussi exprimé son opposition, à l’instar de celle de Woluwe-Saint- Lambert qui envoie ses classes vertes à la Ferme du Petit Foriest. Un grief important porte sur les nuisances olfactives. La demande de permis de classe 1 sollicité pour la construction et l’exploitation d’une porcherie de 4.000 têtes a été introduite par Nelly Vanderverven, la fille du propriétaire de la ferme Malplaquet à Vieux-Genappe. L’exploitant sera la coopérative Agriporcs, à Transinne, filiale de la firme Danis à Koolskamp

Le groupe Danis emploie 150 personnes. Il gère toute une filière : centre d’insémnation, maternité, production de l’alimentation et unités d’engraissement comme à Vieux-Genappe

Saturation en Flandre, spéculation en Wallonie
La Flandre interdit l’exploitation de toute nouvelle porcherie ou toute extension dans une zone de captage d’eau ou dans une zone sensible. La spéculation porcine est donc intense en Wallonie.

lesoir 18 octobre 07 MICHAËL CHALKLIN

On est pas dans la merde, la video qui derange

1169 signatures via Internet, merci pour eux


Pétition: porcherie industrielle de Genappe: je m'y oppose :version électronique
porcherie industrielle à Genappe: je m'oppose

En parler à vos contacts
et envoyer un email.
http://www.lapetition.be/en_parler_a_un_ami.php?petid=729


Merci pour eux

Commentaires - résume : procherie Vandererven a Vieux Genappe

Le projet se situe chemin du Petit Foriest à Vieux Genappe. La requérante est Melle Vandererven ; son père est l’exploitant de la ferme Malplaquet, qui dispose d’un vaste ensemble de terres agricoles et d’un cheptel bovin.
Il consiste à créer une unité d’engraissement de 4000 porcs. Ceux-ci naissent dans une maternité à Faimes, sont amenés à quelques semaines ( 25 kgs) à Genappe et sont engraissés jusqu’à atteindre 110 kgs. L’ensemble de la filière est cadenassée par la firme Danis, qui vend les aliments et rachète en final la viande.

L’impact principal étudié est l’impact sur la qualité des eaux souterraines.
Il y a 54 ouvrages de prises d’eau dans un rayon de 5 kms, dont 6 dans un rayon de 2,5 kms !
Il s’agit de prises d’eau de Vivaqua, de la SWDE et de particuliers.
Certains de ces puits ont une concentration préoccupante en nitrates :
- Baulers G1 : 53,61 mg/litres
- Nivelles, nouvelles Clarisses : 44,29 mg/litres
La situation générale dans la région l’est aussi, vu qu’il s’agit d’une zone « vulnérable » : les Sables bruxelliens. Sur 86 sites en sables bruxelliens, 32 sites présentent une concentration sup à 50mg/litres. C’est dans l’EI et dans l’Etat de l’Environnement wallon.
Nous devons sauvegarder la qualité de nos eaux souterraines !
Pour le moment, Vivaqua recense et veut légitimement contrôler les particuliers qui ont des puits et des citernes ;

L’étude d’incidences explique
- que le requérant a suffisamment de terres pour épandre, ses propriétés et des terres sous contrat. Taux liaison au sol <1 style="font-weight: bold;">Notons qu’il y a déjà deux élevages intensifs
dans un rayon de 2 kms : une porcherie sur Baulers, et un poulailler sur Promelles;

L’élevage de porcs est émetteur de gaz à effet de serre. Pourtant l’étude d’incidences est très brève à ce sujet : (page 177) : « On peut considérer que la production de CO2 dégagée par l’élevage est relativement importante, mais, à cette échelle, les conséquences sur l’environnement sont peu significatives. » Or si on compte le bilan complet du CO2 produit par kg de viande de porc,: 4000 porcs x 2,4 (taux de rotation) = 9600 porcs de 115 kg (poids du porc à la sortie de l’usine (1kg de viande porc = 6 Kg CO2 **)) = 6.336 tonnes CO2/an. Si nous prenons l’hypothèse : 1 habitant produit 15 tonnes de CO2/an, la porcherie représente la production en CO2 de 442 habitants.

Les autres GES (Gaz à effet de serre) ne sont pas étudiés dans le rapport. ex : Hémioxyde d'azote (potentiel effet de serre 296 X celui du CO2) Ce projet de porcherie semble très affiné techniquement (maîtrise des odeurs, des émissions,...) ; il n’en a pas moins choisi les méthodes les plus intensives ;

Sur le plan du bien-être animal, tout en respectant la loi, il y aura 16 cochons de 110 kgs dans des cellules de 11 m2 ! Pas de litière paille annoncée.

Du point de vue de la création ou du maintien de l’emploi agricole : il est mentionné que cela fournira de l’emploi à Melle Vandererven, et peut-être 2 ou 3 emplois indirects.

Ge-nappe phreatique et l'eau potable.

Les terres sur lesquelles le lisier sera répandu sont situées dans la zone des sables bruxelliens, zone déclarée vulnérable par l'arrêté ministériel du 28 juillet 1994.
Le lisier sera épandu sur les terres agricoles autour de Lillois,
Bois Seigneur, aux limites de Nivelles, Braine l'Alleud et Genappe !
( La production d'eau potable: 550 millions de m3 par an : c'est globalement la réserve d'eau disponible dans les nappes aquifères de Wallonie. 730 millions de m3 par an : c'est la production d'eau potable en Belgique.)

Genappe 6.336 tonnes eq CO2/an en plus !

Les porcs resteront pour engraissement sur le site de Vieux-Genappe afin d’atteindre ± 110 kg, soit environ 120 jours, de telle sorte qu’il seront abattus à l’âge de ± 27 semaines. Les conditions d’exploitations telles que prévues avec le porteur du projet permettront d’organiser jusqu’à 2,4 cycles d’engraissement par an. Considérant une capacité permanente de 4.000 porcs, un total de quelque 9.600 porcs seront engraissés et produits annuellement = 6.336 tonnes de CO2 ( 1Kg de porc = 6 Kg Eq CO2)

Nous sommes tous concernés

Porcherie de 4.000 porcs Vieux-Genappe : étude d’incidences

Résumé du projet (encours : 6-8 octobre)
Remarques consultation en 2006
analyse - résumé
Pétition : porcherie industrielle à Genappe: je m'oppose

Votre avis est important !

Pour participer à l’enquête publique jusqu'au mardi 16 octobre:
Résumé du dossier et éléments: 4.000 Porcs à Genappe

Pour Participer à la pétition: 4 possibilités

Petition : menace sur la nappe phreatique et l'eau potable.

Vous pouvez envoyer ce courriel à votre carnet d'adresses.

Pétition : menace sur la nappe phréatique et l'eau potable.

Je viens de créer une pétition à propos de l'installation d'une porcherie industrielle de 4.000 porcs.
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=729

Le lisier sera épandu sur les terres agricoles autour de Lillois, Bois Seigneur, aux limites de Nivelles, Braine l'Alleud et Genappe !
Les terres sur lesquelles le lisier sera répandu sont situées dans la zone des sables bruxelliens, zone déclarée vulnérable par l'arrêté ministériel du 28 juillet 1994.

Ce projet peut menacer la nappe phréatique et l'eau potable.

Si tu te sens concerné par ce sujet n'hésite pas à signer la pétition
Ou de transférer cet email à vos contacts.

Merci.

--
Porcheries en Wallonie, Le Blog
http://porcheries-en-wallonie.blogspot.com/

URL de la pétition :
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=729

Localisation du site de la porcherie de Genappe


Agrandir le plan

lettre contre la porcherie de Genappe

Lettre à envoyer à la commune si vous souhaitez


Avant le 16 octobre 2007

Au Collège des Bourgmestre et Echevins
de la Commune de Genappe
de la Commune de Nivelles

Madames, Messieurs,

Collège des Bourgmestre et Echevins de la Commune de Genappe, de la Commune de Nivelles
Par la présente, je m'oppose à l'implantation d'une porcherie industrielle,
sur le site situé Chemin du Petit Foriest à 1472 Vieux-Genappe.

Notamment pour les motifs suivants :
  • craintes quant au risque de pollution des nappes phréatiques…
  • craintes quant au suivi et au contrôle de l'exploitation, notamment concernant les quantités de lisier déversées. Les terres sur lesquelles le lisier sera répandu sont situées dans la zone des sables bruxelliens, zone déclarée vulnérable par l’arrêté ministériel du 28 juillet 1994. Ce projet peut menacer la nappe phréatique, et l’eau potable.
  • importantes nuisances odorantes (transport des bêtes, transport et épandage du lisier) ;
  • nuisances diverses dues au passage de centaines de poids lourds: bruit, dégradation de la voirie, vibrations pour les habitations. dangers de la circulation, prolifération d'insectes ;
  • aucune retombée positive pour la commune... qui pourtant s’engage dans le développement durable ! 4.000 porcs = 3.000 tonnes de CO2 ? soit une augmentation de +5% de CO2 dans la commune.
En espérant vous voir adopter le principe de précaution.

Nous sommes tous concernés par l’évolution de l’agriculture, par la qualité de l’eau et de nos sols en Brabant wallon.

J'espère, Madame, Messieurs, que, soucieux de la qualité de la vie à Genappe et dans les communes environnantes, vous tiendrez compte de mon avis et que vous vous opposerez fermement à ce projet d'exploitation porcine industrielle.

(Signature)

Nom :
Prénom :
Rue : n°
Commune :

Remarques personnelles : ....


A compléter et à rentrer à l'administration communale
ou aux personnes déléguées avant le mardi 16 octobre

Collège Communal de la Commune de Nivelles
25, Boulevard des Arbalétriers - 1400 Nivelles

Collège Communal de la Commune de Genappe
Espace 2000, 3 - 1470 Genappe

les plus pollueurs doivent s'acheter une bonne conduite.

Parmi les activités humaines, l’industrie est de loin la plus polluante. L’agriculture a, sans doute, beaucoup à apporter dans la lutte contre l’effet de serre. Les plantes sont des pièges à carbone et le rôle de la forêt sera de plus en plus prééminent. L’agriculture est aussi un formidable fournisseur d’énergies renouvelables et peu polluantes. Le bio-gaz dérivé des déjections animales, les déchets forestiers, les plantes dont on tire les biocarburants… D’une part on pollue moins, d’autre part on économise les énergies fossiles, rares et sources d’émissions de gaz à effet de serre.

L’agriculture a donc un rôle à jouer. Un rôle que la société devra bien, tôt ou tard, lui reconnaître. Les crédits carbones valorisent les non émissions de CO2. Demain, les efforts de l’agriculture devront aussi être récompensés.

tout l'article:

Le protocole de Kyoto vise à réduire l’émission de gaz à effet de serre dans le monde entier. Même si les principaux pollueurs ne sont pas signataires du protocole, à l’instar des Etats-Unis ou de la Chine, le processus est bien engagé, notamment en Europe.

Pour réduire les émissions de CO2 de 8 % d’ici à 2012, conformément au protocole de Kyoto, l’Union européenne a engagé plusieurs actions, dont le système d’échange de quotas, en vigueur depuis le 1er janvier 2005.

C’est toute l’histoire, un peu complexe, du crédit carbone. Le crédit carbone consiste à vendre, par une mise à disposition sur le marché mondial, la non-émission de gaz à effet de serre. L’unité de mise en marché est la tonne de CO2, considérée comme un produit libre de commerce et les prestataires de ce service sont les organismes ou les entreprises investissant dans la production d’énergie dite propre.

Un exemple : dans un pays émergent, un projet d’usine intégrant une dimension environnementale polluera moins et produira moins de CO2. Ce volume de CO2 non produit, exprimé en tonnes, après une procédure de validation et de certification, pourra être vendu à des entreprises plus polluantes, généralement installées dans des pays développés. En fait, le processus met en place un système de péréquation des émissions de gaz à effet de serre.

Les plus méritants valorisent leurs efforts en matière d’environnement et les plus pollueurs doivent s’acheter une bonne conduite.

La contamination diffuse des sols - conclusion


conclusion du rapport (sols)

Le sol constitue le milieu de réception, d'accumulation et de transfert d’une série de substances, incluant notamment l’azote, le phosphore, les pesticides et divers éléments traces métalliques (ETM). Les apports diffus de ces composés proviennent pour l’essentiel de pratiques agricoles et de retombées atmosphériques (activités industrielles, chauffage domestique, transports...). La présence de ces éléments dans les sols peut être à l’origine d’un risque pour le sol lui-même, qui peut perdre (totalement ou partiellement) son aptitude à remplir ses fonctions, ou pour les composantes environnementales qui y sont associées (eaux de surface et souterraines, biodiversité, productions végétales...). Dans le premier cas, on parle parfois de pollution du sol et dans le second, de contamination ou d’enrichissement excessif du sol. Une distinction sera faite ici entre les contaminations diffuses et dispersées en azote, phosphore et pesticides, et les contaminations diffuses en ETM. Cette distinction se justifie par le fait que l’origine, le comportement et le devenir de ces substances dans les sols sont différents : les ETM ont tendance par exemple à s’accumuler dans les sols, alors que l’azote, sous forme de nitrate, est plus mobile. La problématique de la contamination diffuse des sols est complexe car elle fait intervenir plusieurs types de substances et plusieurs sources de contamination, sur des superficies parfois importantes. Des progrès doivent encore être réalisés en Région wallonne pour obtenir une connaissance et une maîtrise suffisantes de cette problématique, afin d’orienter correctement les politiques de protection des sols.

(...) Les principales modifications de l’utilisation du sol ayant un impact potentiel sur la contamination
diffuse concernent :

  • une diminution de l’espace dévolu à l’agriculture au cours de ces 20 dernières années (- 42 000 ha), en particulier au nord du sillon Sambre-et-Meuse, au profit de l’urbanisation [voir TERRIT 1]. Une telle évolution peut s’accompagner d’une augmentation des rejets dispersés en azote (surtout en zone rurale non égouttée). De leur côté, les apports non agricoles de pesticides dépendent notamment de la densité de jardins privés, qui est la plus élevée le long du sillon Sambre-et-Meuse et dans le Brabant wallon ;
  • une diminution des superficies de prairies permanentes et temporaires jusqu’au début des années 1990, suivie d’une stabilisation [voir AGR]. Cette évolution est particulièrement marquée dans les zones de grandes cultures et a profité principalement aux cultures de printemps, incluant les cultures fourragères comme le maïs [ dossier scientifique] ;
  • une diminution du cheptel bovin (laitier en particulier) depuis 1980. Cette évolution peut être mise en relation avec la réduction des superficies consacrées aux prairies.
tout le rapport 2006-2007

4.000 porcs dans une porcherie à Genappe

Le lisier sera épandu sur les terres agricoles aux limites de Nivelles, Braine l’Alleud et Genappe à Lillois et Bois Seigneur !

Nous sommes tous concernés par l’évolution de l’agriculture, par la qualité de l’eau et des sols en Brabant wallon.

Votre avis est important !

Nous pouvons interpeller nos bourgmestres et échevins et faire preuve de cohérence et de souci du bien commun en participant à l’enquête publique qui a lieu jusqu’au 16 octobre!

Pour cela, avant le 16 octobre, consultez le dossier à
  • Genappe, à l’Espace 2000, de 8h à 11h 45 tous les jours ouvrables et le jeudi de 16 h 30 à 20h
  • Nivelles, au service urbanisme, 25, Boulevard des Arbalétriers, tous les jours de 8 à 12 h et le mercredi de 14 à 20 h.
Il est possible de signer une pétition :
Pétition : porcherie industrielle à Genappe: je m'oppose

porcherie industrielle à Genappe: je m'oppose


Pour simplifier vos démarches, informations sur le projet et sur la filière porcine sur le site Internet :

http://porcheries-en-wallonie.blogspot.com/

Ed. responsable : Mitsch Jean-François, rue Bruyère Del Vigne 17 – 1470 Bousval. mitsch@mitsch.be

Faisons circuler la petition



telecharger fichier rtf (pour MSWord et compatible Mac-PC)
à la demande générale, voici une pétition "papier" à diffuser dans les commerces et tout partout. Pétition à renvoyer : A l'attention du Collège des Bourgmestre et Echevins de la Commune de Genappe et ou de Nivelles, avant le 16 octobre.


Merci pour eux

Demande de permis unique de Classe 1

Demandeur : Mademoiselle Nelly VANDERERVEN, rue Vital Rousseau 8 à 1472 VIEUXGENAPPE
Bien situé à 1472 VIEUX-GENAPPE, Chemin du Petit Foriest

Objet de la demande : la construction et l'exploitation d'une porcherie d'engraissement d'une capacité de 4000 porcs

Comportant:
- la construction d'un nouveau bâtiment de 88,13 m x 43,5 m; l'aménagement d'une zone bétonnée d'accès au site permettant ; mise en place de 8 silos de 15 tonnes chacun d'une hauteur de 6,5 m x 2,8 m; la mise en oeuvre d'une unité de traitement et de lavage de l'air; l'implantation d'une cloche à cadavres ;

- l'exploitation d'une porcherie d'engraissement sur caillebottis de 4000 places; deux clapets d'entrée d'air (2 x 0,25 kW) et 3 gaines de reprises d'air par compartiment; un système d'alimentation des mangeoires (8 x 1,5 kW); des ventilateurs et extracteurs d'air (10 x 2 kW); des filtres à eau pour le lavage de l'air (4 x 1,5 kW) suivis de deux filtres à bois constitué de racines en vue de l'abattement des odeurs; 8 citernes à lisier placées sous le caillebottis (8 x 809 m3) = 6472 M3; un réservoir d'eau de pluie (306 m3); une cloche à cadavres.

Clôture d'enquête : le 17 octobre 2007 à 9h00 dans la Salle du Conseil Communal de l’Hôtel de Ville

Commentaires :
Capacité de 4000 porcs = 9600 porcs année

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